Pensez-vous que l’agilité et les intelligences multiples peuvent mener à une performance globale ? En effet, face à la volatilité des marchés financiers et le « poids » du contexte géostratégique, les entreprises se sont focalisées sur les éléments extérieurs de changement en prônant le benchmarking, le processus d’étalonnage et par là-même un mimétisme primaire dénué d’une quelconque contextualisation des mises en pratique (Hémidy, et al. 1993). Or aujourd’hui, la notion de performance globale est adoubée par la nouvelle doxa des marchés financiers, qui s’emploie à légitimer la notion d’ « ESG » acronyme des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Incorporant ainsi, à l’analyse de la performance globale, des indicateurs « extra-financiers », à titre d’exemple le « calcul du risque climatique » ou encore l’empreinte sociale et éthique des organisations sur leur environnement immédiat (Li, et al, 2021). Or, cette nouvelle injonction à la responsabilité sociale des organisations, exprime aussi une nouvelle lecture des priorités accordées à la résilience (Agilité) économique, désormais possible grâce au concept de « Capital Humain » et « d’intelligence collective » (Zara, 2008). La génération de la data devient aussi bien axée sur les données qualitatives, à savoir historiques ou prospectives des ressources humaines (qui permettent la narration Case Studies), aux côtés des traditionnelles données numériques et normatives (qui permettent la comparaison). Quels bénéfices en tirez-vous des intelligences multiples pour réaliser l’agilité ? Aussi, la reconnaissance des multitudes /multiplicités des profils qui constituent une entreprise, est en soit la clé de son adaptation au changement et la contribution même à son agilité organisationnelle. Quel impact éthique pour s’inscrire dans les intelligences multiples ? |
Interview N° 12
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